PHNOM PENH (Reuters) – Le Cambodge a renoncé jeudi à l’obligation pour les visiteurs étrangers de passer des tests COVID-19, alors que le pays a devancé la plupart de ses voisins en assouplissant la plupart des restrictions pour stimuler davantage les investissements et le tourisme, ont déclaré des responsables.
Le pays d’Asie du Sud-Est a vacciné 92,31% de sa population de 16 millions contre le coronavirus, l’un des taux de vaccination les plus élevés de la région, selon les données officielles.
Le Premier ministre Hun Sen a déclaré que les nouvelles règles entreraient en vigueur jeudi et devraient contribuer à stimuler le tourisme et les affaires.
« Maintenant, c’est le moment d’ouvrir l’économie en apprenant à vivre avec le COVID », a déclaré Hun Sen dans un discours.
Les visiteurs étrangers devront toujours être entièrement vaccinés et ceux qui ne pourront pas présenter de preuve de vaccination devront rester en quarantaine pendant 14 jours après leur arrivée.
Même avec la suppression des tests obligatoires, les autorités ont appelé les visiteurs à se tester.
« Le ministère de la Santé voudrait exhorter tous les voyageurs à faire des tests rapides », a déclaré le ministre de la Santé Mam Bunheng dans un communiqué.
Les autorités prévoient également de reprendre la délivrance de visas à l’arrivée, qui ont été suspendus pendant la pandémie, bien que la déclaration du ministère de la Santé n’ait pas confirmé quand cela commencerait.
Le Cambodge, qui a signalé mercredi 140 nouvelles infections à coronavirus, a enregistré 3 049 décès au total dus au virus.
Les arrivées internationales ont chuté à 113 000, soit une baisse de 90,6 %, au cours des sept premiers mois de 2021, par rapport à la même période de l’année précédente, a indiqué la Banque mondiale.
De même, les droits d’entrée collectés auprès du célèbre complexe de temples d’Angkor au Cambodge ont chuté de 98,7% à 236 000 dollars sur la période.
Le tourisme représentait deux millions d’emplois et contribuait à un quart du produit intérieur brut du pays avant la pandémie, a indiqué la Banque mondiale.
